Le traité « Le Miroir d’Alquimie » de Jean de Mehun a été imprimé la première fois à Lyon en 1557, accompagné d’un texte au titre identique attribué à Roger Bacon.
En réalité ces deux oeuvres sont les versions d’un « Speculum alchimiae » très répandues dans des manuscrits du XVe siècle édités sous l’autorité de Bacon, quoique les analyses historiques faîtes maintenant, leur attribuent une plus grande ancienneté.
L’auteur présumé du « Miroir d’Alquimie », Jean Chopinel s’était lui-même surnommé Clopinel car il boitait légèrement. Il est plus connu sous le pseudonyme de Jean de Mehun ou de Meun, ou encore de Meung. Il est ce poète qui continua l’œuvre commencée par Guillaume de Lorris « Le Roman de la Rose ».
Jean de Meun est né à Meung-sur-Loire vers 1240 et est mort à Paris vers 1305. Ce roturier philosophe fit de solides études et l’on peut dire qu’il connaissait presque tout de ce que l’on pût savoir de son temps.
Il lui est attribué à tort ou à raison des œuvres traitant de l’alchimie comme « Le miroir », « Les remontrances de Nature à l’alchimiste errant » et « La fleur d’alchimie ».
Article mis en ligne le 4 novembre 2010
dernière modification le 7 janvier 2022